Publié le : Dernière Mise à jour : 19.08.2024Par : Louis GuarinoLecture : 8 min.
La Commission européenne a beau promettre des « Initiatives Routières » au second trimestre 2017, rien n’indique que des mesures fortes seront annoncées pour durcir les contrôles du cabotage illégal, du smic horaire et du détachement de salariés. L’Europe sociale, le nouveau credo du président de la Commission, Jean-Claude Juncker, semble être un vain mot. Fédérations professionnelles et transporteurs ne sont pas dupes. Il n’est que voir les réactions en Allemagne, en Italie et en Espagne ; la fracture se creuse entre les tenants de la libre circulation des marchandises et ceux qui prônent une concurrence équitable et saine pour garantir les droits sociaux des travailleurs. Une fois n’est pas coutume, l’heure est à la pression sur la Commission. À l’initiative de la France, 9 ministres européens ont signé le 31 janvier à Paris « l’Alliance du routier ». Un plan d’actions qui se veut offensif. Sera-t-il efficace contre le dumping social et la sous-traitance en cascade ?
Les deux fronts qui se sont créés dans le transport routier entre les membres de l’Union européenne en 2016 sont-ils condamnés à se cristalliser davantage en 2017 ? Al
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