Quand on reprend une entreprise, la valeur ajoutée, ce sont les personnes. Mieux vaut les laisser dans leur zone de confort un bon moment, pour espérer les garder. » Romain Sissia, dirigeant des transports Boomerang, le sait d’expérience, lors des trois acquisitions qu’il a faites, de 20 à 30 % du personnel est parti. C’est pourquoi le TRM peut s’inspirer des autres secteurs d’activité où, dans sept opérations de fusion-acquisition sur dix dans le monde, l’acquéreur a recours à un programme d’incitations financières pour retenir les talents. L’ampleur de ce phénomène est le principal enseignement d’une étude de la société de conseil RH Mercer(1). « Ces pratiques se sont développées depuis notre dernière enquête, en 2012, car la valeur des opérations a fortement augmenté », assure Jean-Luc Durrieu, responsable fusions-acquisitions France et Europe du Sud de Mercer. « Les valorisa
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?