Publié le : Dernière Mise à jour : 19.08.2024Par : Loïc FieuxLecture : 10 min.
Un camion qui rapporte, c’est un camion qui roule. Un camion à l’atelier, c’est un camion qui coûte. Les constructeurs développent donc des solutions qui minimisent les immobilisations et maximisent la disponibilité au profit des transporteurs. Ces solutions utilisent les informations techniques envoyées par le camion afin d’ajuster l’entretien à l’utilisation réelle. Elles limitent l’imprévu et augmentent la disponibilité, mais elles imposent un recours au réseau du constructeur. C’est donc donnant-donnant. Le constructeur est le mieux placé pour maximiser la disponibilité du véhicule, mais le transporteur en devient client captif pour l’entretien.Dossier réalisé par Loïc Fieux
Envisagée de façon classique, la maintenance est dite « périodique ». Elle est dans ce cas fondée sur des échéances kilométriques et applique le cycle SMSL qui enchaîne des opérations légères (S, small), moyennes (M, medium) et lourdes (L, large). Philippe Menot, coordinateur des méthodes après-vente de Scania France, rappelle : « Pour l’entretien, le kilométrage ne donne qu’une indication limitée. La connectivité éclaire sur
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques