Des flux tendus et complexes de la collecte du lait

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La production de lait en Europe a augmenté en 2 ans

Connaissance du produit, qualifications spécialisées et sens relationnel, tel est le profil du conducteur-collecteur de lait, au cœur d’une chaîne logistique tendue et complexe. Son optimisation intègre une série de paramètres et suppose des matériels dédiés avec un objectif : la préservation des qualités sanitaires du lait du producteur à la laiterie.

Au huitième rang mondial et au deuxième européen après l’Allemagne, l’offre de lait française est déterminée par la collecte des laiteries et, de façon marginale, par la vente directe au consommateur (3 %). L’essentiel du lait produit, soit plus de 25 milliards de litres en 2015 dont 97 % de vache, est donc géré en France par 260 coopératives laitières et une centaine d’industriels privés. Avec moyens propres ou sous-traités auprès de transporteurs publics, les premières pilotent 56 % de la collecte de lait de vache, les seconds 46 %. Ensemble, ils sont à la tête de près de 650 sites de transformation soumis à de fortes contraintes logistiques expliquées par Sébastien Delaunay, responsable de la filière Lait du groupe Mousset (107 M€, 1 000 moteurs, 1 20

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