Depuis le début de l’année, le ministère de l’Intérieur recense officiellement en France près de 8 200 vols de carburant par siphonnage. Les transporteurs en font bien sûr les frais. Toutefois, la fraude au carburant n’est pas le fait des seules bandes organisées ; 90 % des vols seraient commis par les salariés indélicats. Un fait bien connu des opérateurs, qui déploient des outils pour détecter ces délits. À l’exemple de Shell ou d’UTA, qui ont mis sur pied des équipes chargées de surveiller les consommations et les comportements grâce à des outils dédiés. « Si un chauffeur fait le plein de son réservoir trois fois de suite dans la même journée, une alerte sera générée auprès de son employeur, explique Christian Wittmer, le directeur d’UTA France. Toutefois, ce type d’outil a ses limites. « Si une personne détourne 20 litres sur un total de 1 000 litres, c’est très difficile
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