DIDIER LÉANDRI : Nous observons depuis dix-huit mois une baisse des parts de marché au départ des ports français du Havre, de Dunkerque et de Marseille. La situation est paradoxale. Il n’y a jamais eu autant de conteneurs traités depuis 2017, et pourtant la part modale du transport fluvial baisse. Ce dysfonctionnement du marché fait obstacle au transport massifié, et amène les acteurs de la communauté portuaire, au Havre et à Marseille, à chercher des solutions pour rétablir la situation.
D.L. : Au Havre, le conseil de surveillance va examiner, mi-juin, le projet stratégique du port et le plan d’investissement sur les dix ans. Pour développer l’accès fluvial direct entre la Seine et Port 2000, une chatière va être percée dans une digue pour un accès plus direct. Le projet coûte 100 millions d’euros et a recueilli le soutien de la Région et de la profession. Le port de Marseille compte créer une zone d’interchange maritime. Le succès d’Anvers et de Rotterdam repose sur cet accès direct au fleu
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