Le réseau de routes non concédées, vieillissant et dégradé, a fait l’objet de budgets fluctuants et insuffisants ces dix dernières années. Faute de moyens satisfaisants, l’entretien des routes se retrouve différé, entraînant un accroissement de la vétusté des équipements. Sans changement de politique budgétaire, les dégradations graves atteindraient 62 % des chaussées du réseau national non concédé d’ici à 2037, contre 17 % en 2017. C’est ce qui ressort du rapport d’audit externe commandé par la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM), à deux bureaux d’études suisses, Nibuxs et IMDM. Ce scénario découlerait d’un effort budgétaire équivalent à celui des dix dernières années, soit 666 M€ par an. Et en gardant ce montant jusqu’à 2022, « il faudrait ensuite investi
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