Des files ininterrompues de camions sur une portion de nationale ou au détour d’un rond-point. Ces images ont fait le tour des télévisions pendant la semaine du 19 novembre. Camions bloqués, enseignes de distribution non livrées, marchandises immobilisées, usines sous tension… En corollaire, des conducteurs contraints à l’attente dans leur cabine des heures entières, des jours pour certains, au mépris de l’hygiène la plus élémentaire… La barque est pleine de ces actions qui commencent à « hérisser », le mot est faible, le poil des transporteurs, petits et grands. Certains, du côté de Lille, en sont même à perdre le Nord, à l’image de Christophe Caron, spécialiste du transport frigorifique (10 camions dans le froid et le sec). « Nous avons tous perdu entre 50 % et 70 % du chiffre d’affaires. Pour ceux qui opèrent dans l’alimentaire, les conséquences ont commencé un week-end avant. Certaines plateformes n’ont pas pris le risque de charger le samedi. Du coup, nous
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