Publié le : Dernière Mise à jour : 20.08.2024Par : Ph. B.Lecture : 6 min.
Véritables villes dans les villes, les aéroports génèrent – en dehors du fret aérien – des flux de marchandises conséquents pour leur seul fonctionnement quotidien : articles détaxés, pièces de rechange aéronautiques, mais aussi carburants et enrobé pour la rénovation des pistes. Ces flux impliquent une logistique pointue en raison de l’extrême concentration des activités aéroportuaires et des mesures de sûreté-sécurité drastiques qui s’y appliquent. De grands groupes de transports se sont positionnés sur cette niche d’activité, mais aussi des PME dont certaines sont des partenaires historiques des aéroports régionaux.
« Un aéroport, c’est une ville qui fonctionne quasi en autonomie. Des opérateurs très différents s’y côtoient », résume Delphine Martinez, responsable sûreté-sécurité de l’aéroport de Nice-Côte d’Azur. Elle cite pêle-mêle les compagnies pétrolières qui exploitent d’importants dépôts de carburants, les distributeurs qui organisent l’approvisionnement des enseignes duty-free ou encore les spécialistes du “catering” », la restauration à bord.
Bien entendu, Roissy-Charles-de-Gaulle (CDG) d�
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques