C’était le 28 août dernier : le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a décidé de tirer sa révérence au gouvernement après quatorze mois d’exercice. Il a expliqué qu’il ne voulait plus « s’accommoder » des « petits pas » que fait la France, même si elle en fait beaucoup en matière écologique. Un constat sur lequel il n’avait cessé d’alerter. Par exemple, il estimait qu’avec un objectif de 32 % d’économies d’énergie et 35 % de développement des énergies renouvelables pour 2030, la France n’était pas « sur une bonne trajectoire par rapport à l’accord de Paris ». Il avait dû accepter un bon nombre de compromis dont des dérogations dans sa loi sur les hydrocarbures qui interdit l’octroi de nouveaux permis d’exploration d’hydrocarbures (cf. OT n° 2909) Reste à savoir qui le remplacera pour mettre en œuvre ses chantiers en cours, notamment le soutien au verdissement de tous les modes de transport de voyageurs et de marchandises comme la prolongation du suramortissement pour l’acquisition de poids lourds propres jusqu’en 2021…
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