Christophe Delcamp : On estime à 53 % le taux de TPE-PME ayant souscrit cette couverture. Il y a dix ans, il était de 41 %. On assiste à une progression lente et constante mais c’est insuffisant. Après un incendie, une entreprise qui n’a pas souscrit une telle garantie aura beaucoup de mal à se relever. La perte d’exploitation, c’est la sécurité sociale d’une entreprise. C’est ce qui va permettre le redémarrage de l’exploitation après un sinistre important.
C. D. : Il est toujours difficile de vendre une couverture supplémentaire lorsque des entreprises peuvent avoir des difficultés de trésorerie. Il y a aussi l’aspect psychologique. Certains dirigeants de TPE-PME, qui ont créé leur entreprise, ont du mal à se projeter sur une destruction totale de leurs biens et ne peuvent pas imaginer que l’activité ne redémarrera pas.
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