Jean-Charles Cipriotti : En termes d’ascenseur social, les perspectives de carrière restent limitées. Rares sont les conducteurs qui obtiendront des postes de direction. Ils pourront toutefois devenir formateurs ou moniteurs, passer à l’exploitation. En revanche, les profils des candidats ont beaucoup changé depuis quelques années. Auparavant, devenir conducteur était une réelle vocation. Ce métier représentait les voyages, la liberté, l’autonomie. Aujourd’hui, malgré l’évolution technique des véhicules, la conduite fait moins rêver. Sans vouloir soulever de polémique, au vu de la réglementation, un professionnel se sent-il libre aujourd’hui, au volant de son véhicule ? Il est de plus en plus contraint par une circulation compliquée, les horaires ou la géolocalisation. À côté de cela, nous lui confions des véhicules de 400 000 à 500 000 euros, avec une technologie embarquée, sans parler d’éco-responsabilité. Il faudrait davantage le responsabil
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