À partir du 1er octobre 2017, le marché du sucre s’ouvrira entièrement à la concurrence mondiale. Les groupes sucriers produisaient jusqu’à présent selon des quotas définis par état en Europe. Afin de rester dans la course, les gros groupes sucriers cherchent à accroître leur production de 20 à 30 % en augmentant notamment les surfaces de culture dès cette année. Autre solution : faire tourner les sucreries plus longtemps chaque année en continuant d’accroître la durée des campagnes. Une tendance amorcée dès la fin des années 90 en mettant au point diverses techniques permettant une meilleure conservation des betteraves et de leur sucre, comme la protection contre le gel ou l’amélioration de la logistique. Les usines sont ainsi parvenues à passer deux à quatre mois de fonctionnement annuel. Pour la campagne 2017-2018, les transporteurs s’attendent désormais à un allongement d’une dizaine de jours.
Dans le Calvados, l’usine Saint-Louis Sucre de Cagny transforme un million de tonnes de betterave en sucre alimentaire et fait travailler une centaine de chauffeurs routiers. Avec la fin des quotas, l’industriel devrait accroître sa production et
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