De plus en plus considérée comme un investissement et non comme un coût, la prévention des risques professionnels gagne du terrain dans les entreprises du transport de marchandises. Le taux de sinistralité particulièrement élevé qui affecte le secteur et qui engendre des coûts non négligeables, pousse ainsi les transporteurs à tenter de le réduire. Selon la CnamTS, l’indice de fréquence des accidents concerne ainsi 72 salariés sur 1 000 chaque année, un chiffre deux fois plus élevé que la moyenne nationale tous secteurs confondus. Le taux de gravité, établi à 3,1 journées perdues pour 1 000 heures travaillées, est aussi bien au-delà du reste des secteurs (1,4 journée). Ces chiffres ont un impact sur le taux de cotisation de sécurité sociale AT/MP, financé à 100 % par l’employeur et tarifé en fonction des résultats ressortis sur les 3 dernières années écoulées
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