« Le gouvernement ne négociera aucun arrangement si le Royaume-Uni n’a pas le contrôle de ses propres lois et de sa vie politique » : en résumé, c’est l’état d’esprit dans lequel les négociateurs britanniques ont engagé les pourparlers avec l’Union européenne. Le gouvernement britannique, à travers le mandat donné à son négociateur, affiche son refus d’accepter toute obligation de s’aligner sur la réglementation européenne. Boris Johnson a renchéri en déclarant que si les grandes lignes d’un accord n’étaient pas établies d’ici à juin, son gouvernement pourra préparer une sortie sans accord. De plus, il ne cesse de clamer qu’aucun report du départ définitif, fixé au 31 décembre 2020, n’aura lieu.
Du côté de l’UE, les lignes directrices de la négociation laissent ent
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