Laurent Assouly : Le flex office découle en quelque sorte de l’open space, né aux États-Unis dans les années 1990 pour accroître la productivité des surfaces immobilières et une meilleure communication entre les collaborateurs. On a alors dit aux salariés qu’ils allaient travailler sur un plateau unique afin de mieux communiquer entre eux. En fait, c’est un peu l’inverse qui se produit. Avec le flex office (aménagement sans bureau attitré), on ne résout pas le problème, on le déplace, selon une étude académique de Harvard intitulée The impact of the ’open’ workspace on human collaboration.
L. A. : Tout d’abord, la qualité de la communication entre salariés se dégrade. Chacun cherche à défendre ses prérogatives et reste sur sa défensive. Ensuite, il y a une inflation du nombre d’e-mails et de copies car les collaborateurs se sentent plus menacés dans leur territoire. Donc ils se bordent, ils sont davantage sur la défensive car il y a un impératif de communication imposé p
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?