L’avenir du CDU est… dans la réflexion. Il s’avère en effet de plus en plus précisément que ce type de projet doit aller au-delà de la simple affectation de mètres carrés urbains à la distribution de marchandises. La tendance est notamment à la diversification des services proposés. Il peut s’agir au minimum de reverse logistique ou de stockage déporté, proposé, par exemple, par Oxipio dans le parking des Halles de Lyon Parc Auto (LPA) ou encore par Deret à Paris. Autre voie explorée : la collecte de biodéchets ou de D3E comme à Annecy (lire p.26). « Sur la base des observations effectuées sur divers CDU européens, on estime que les services autres que la livraison sur le dernier km doivent représenter de 15 à 20 % de l’activité globale », pose Philippe Bossin, directeur R & D et logistique urbaine à LPA. Parfois plus rémunérateurs que le transport, ces services permettent de rentabiliser les investissements immobi
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