La fin du contingentement des licences en 1986 puis l’abandon de la tarification obligatoire routière en 1989 se sont traduit par une diminution de la part du compte propre en France. Sans le faire disparaître pour autant puisqu’en 2015, il représente 21,6 % des tonnes-kilomètres (TK) réalisées par les véhicules de transport routier de marchandises immatriculés en France. Soit un cinquième des trafics du mode. Sur les trajets de moins de 150 km, il pèse même plus de 41 %, et est confronté aux mêmes difficultés en matière de distribution urbaine que le transport public. Plus faible, son poids s’élève néanmoins à près de 16 % dans les transports de 150 à 500 km, et à près de 8 % au-delà. Deux classes de distance où le compte propre tire sa croissance récente. Comme l’an passé avec une hausse de 0,7 %, il progress
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