Près de soixante-quinze ans après sa création dans le Macônnais, le groupe Alainé cultive toujours la discrétion. Pourtant, son développement récent dans le combiné rail-route pourrait servir d’exemple à d’autres transporteurs qui hésitent encore à franchir le pas. Même s’il avait ponctuellement recours au mode ferroviaire en période d’étiage des fleuves sur lesquels étaient acheminées ses marchandises en combiné fleuve-route, le groupe Alainé n’avait pas été conduit à privilégier le rail pour ses transports à l’international jusqu’à une période récente. Tout a changé fin 2017 en conjonction de plusieurs phénomènes. Le premier était celui, maintes fois observé depuis, de la pénurie de conducteurs routiers longue distance. Le second avait trait au coût toujours en hausse de l’énergie fossile. L’augmentation des taxes au niveau international constituait le troisième
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