Le fret ferroviaire (combiné route et fluvial compris) avait cette idée derrière la tête depuis le début de l’année. Et les élections municipales qui viennent de sacrer la montée en puissance d’un vote vert dans les grandes et les moyennes villes de France semblent lui apporter un renfort providentiel. Sans compter le Green Deal porté en Europe par la députée Karima Delli et la loi d’orientation des mobilités (LOM) votée en décembre dernier qui impose à l’État de bâtir un plan fret d’ici la fin de 2020. Les acteurs de 4F (fret ferroviaire français du futur), cette coalition qui regroupe l’ensemble des opérateurs du fret ferroviaire en France (voir l’OT n° 2027), ont présenté tout récemment à Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d’État aux Transports, leur feuille de route pour multiplier par deux (de 9 % à 18 %) la part du fret ferroviaire dans les flux de marchandises transportées en France d’ici à 2030 (Bruxelles a fixé l’objectif à
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