Frédéric Fortera : Stoppée nette mi-mars, alors que des signaux encourageants tendaient à se dessiner, notre économie s’est retrouvée à l’arrêt d’une manière inédite, remettant en cause l’ensemble de nos modèles. Bien que différés dans le calendrier, les sujets entamés de cession ou d’acquisition demeurent actifs et devraient se conclure. À l’heure où nous reprenons nos esprits, de nouveaux projets émergent avec une seule question : quel impact cette crise pourra-t-elle avoir sur les valorisations d’entreprises ?
F. F. : On peut imaginer que les principes de valorisation de nos entreprises du TRM ne se trouveront pas fondamentalement modifiées. Il est possible que les trésoreries mettent un certain temps à se reconstituer et viennent obérer la valeur patrimoniale. Il faudra avoir en tête l’impact dans le bilan du prêt garanti par l’état [PGE, Ndlr] pour ceux qui auront opté pour son amortissement. Toutefois, la valorisation calculée sur la base de
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