Les députés européens ont confirmé le rejet des trois propositions que la commission transport avait votées le 14 juin dernier, concernant le repos des conducteurs, les temps de conduite et de repos ainsi que l’accès à la profession dans le cadre du paquet Mobilité 1. Du côté de l’Alliance du routier (les pays d’Europe de l’Ouest), on se félicite du rejet de ces propositions jugées trop libérales et portées par les pays de l’ex-Europe de l’Est et centrale (Visegrád) emmenée par la Pologne et déterminée à s’opposer à l’intégration du transport routier dans la révision de la directive détachement. Le vote du Parlement européen risque de compliquer les négociations à venir avec le Conseil des ministres et la Commission. Un retour au point zéro qui porterait un coup dur à l’avancée européenne… Un dirigeant du patronat routier français ne déclarait-il pas récemment : « Si les États membres ne parviennent pas à s’entendre sur les futures règles du transport routier, c’est l’avenir de l’Union européenne qui sera en jeu. » On voit mal comment le Parlement européen pourra jeter les bases de nouvelles discussions et, sur
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