À Anvers, le trafic fluvial a tellement augmenté ces dernières années (pour atteindre 97,3 millions de tonnes en 2017), que les barges sont victimes de véritables embouteillages. Les terminaux sont saturés et les temps de chargement et de déchargement s’allongent, face aux bateaux de plus en plus grands et à la pénurie de main d’œuvre. « Nous souhaitons mettre en place un système moderne de transbordement des camions vers le chemin de fer et les barges », résume Tom Verlinden, mobility manager au port d’Anvers. L’objectif du port est d’avoir toujours moins de camions sur les routes pour reporter les marchandises vers le ferroviaire et le fluvial. « 39 % des conteneurs sont transportés par barge (ce qui est déjà beaucoup) et 7 % le sont par le rail (soit l’équivalent de 20 millions de tonnes en 2017). Pour les trois prochaines années, notre objectif est de consolider le trafic fluvial et doubler la part du fer », explique Tom Verlinden. Pour cela, le port d’Anvers s’est lancé dans une opération de très grande envergure. « L’été dernier, nous avons invité tous les opérateurs fluviaux et tous les acteurs du terminal à participer �
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