Pendant la campagne des régionales, certaines têtes de liste ont affirmé être favorables à l’introduction d’une écotaxe ou taxe de transit pour les poids lourds afin de financer les infrastructures. Aujourd’hui élues, passeront-elles des paroles aux actes ? Que décideront les exécutifs présidés par Alain Rousset (Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes), Valérie Pécresse (île-de-France), Christian Estrosi (Provence-Alpes-Côte d’Azur) ou encore Philippe Richert (Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine) ? Difficile de le dire. « La faisabilité juridique d’une écotaxe régionale reste à construire », observe une source ministérielle. Faut-il rappeler que suite à l’interview de l’ex-ministre des transports, Frédéric Cuvillier, dans Les Échos l’été dernier, Matignon a aussitôt fait savoir que « le gouvernement n’envisageait pas du tout d’ouvrir la possibilité d’une écotaxe au niveau régional ». Certains chefs d’entreprises restent lucides. « L’écotaxe reviendra sous une forme régionale, pronostique Laurent Dutheuil, le président du groupe Envoyé Spécial Nord (59). Pour la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, elle pénalisera
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