Publié le : Dernière Mise à jour : 19.08.2024Par : Slimane BoukezzoulaLecture : 3 min.
Le Comité d’établissement de Fret SNCF (6 000 salariés contre 14 000 en 2009) craint la mise en place d’un plan social visant à supprimer 3 000 emplois. La branche fret de la compagnie ferroviaire traîne une dette cumulée de plus de 4 Md€. Olivier Petit, le secrétaire du CE, et Thierry Nardy, le président de la Commission économique, redoutent une filialisation de Fret SNCF qui pourrait ouvrir la voie à une privatisation.
Vous agitez le chiffon d’un plan social qui porterait sur 3 000 postes. Il n’y a pas eu d’annonces officielles…
OLIVIER PETIT : Les remontées de terrain, dont nous avons pu disposer récemment, ainsi que des fuites dans les médias, nous laissent penser que de graves décisions se préparent dans l’entreprise pour 2018. Les informations en notre possession font état d’une filialisation, en 2018, de Fret SNCF.
On parle d’un déficit cumulé de 4 Md€ pour Fret SNCF, soit la moitié de la dette de la compagnie. Cette situation financière ne nécessite-t-elle pas que le groupe se penche au chevet du malade ?
THIERRY NARDY : On ne va pas se le cacher : notre activité est effectivement en difficulté, à l�
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