Le TRM en colère

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Les transporteurs espagnols constatent une dégradation croissante de leur situation mais sont surtout exaspérés par l’absence de réponses concrètes à leurs difficultés de la part du gouvernement espagnol.

La patience des entreprises a atteint ses limites », a déclaré Ovidio de la Roza, président de la Confédération espagnole de transport de marchandises (CETM), principale organisation du TRM espagnol, lors du discours de clôture du 17e congrès, qui s’est tenu à Avila du 3 au 6 octobre derniers. Et, passant de la parole aux actes, il a proposé l’organisation d’une grève nationale du TRM. « Nous n’allons pas bloquer les routes. Nous arrêterons nos camions », a-t-il précisé. L’activité du secteur a beau être en forte progression (+ 8 % pendant le deuxième trimestre de 2018, selon les chiffres du ministère de l’Équipement), l’embellie ne devrait pas durer, car l’économie espagnole donne des signes d’essoufflement. Les coûts progressent plus vite que les prix. Les déviations obligatoires de trafic vers les autoroutes mécontentent les entreprises, alors que la hausse annoncée de la fiscalité du di

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