En Italie, le transport routier, national à 90 %, représente 85 % de l’ensemble du transport de marchandises. L’activité internationale concerne essentiellement la France, la Suisse, l’Autriche et le sud de l’Allemagne, selon l’étude réalisée par le CNR et le cabinet d’études Conseil Énergie et Transports. L’Allemagne et la France, principaux partenaires commerciaux de l’Italie, sont aussi les pays les plus « cabotés » par les véhicules italiens même si, en volume, cette activité a beaucoup perdu (– 13 % entre 2008 et 2016). Le TRM italien, 6e au rang européen et ayant aussi connu une baisse d’activité dans le périmètre national, est constitué essentiellement de PME-TPE qui ne font pas toujours le poids face aux chargeurs. Le dispositif des coûts minima garantis ayant fait long feu, la profession a obtenu l’application d’un principe de coresponsabilité depuis 2005. L’entreprise qui achète une prestation de transport doit s’assurer que le transporteur est en règle avec ses obligations salariales, sociales, fiscales et assurancielles. À côté de ces mesures, les délais de règlement des factures de transport ne peuvent excé
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