Les organisations professionnelles du TRM espagnol, regroupées au sein du département marchandises du Comité national des transports routiers (CNTC), ont dénoncé, le 23 mai dernier, « le grave problème de congestion du trafic qui se produit depuis novembre 2015 » à la frontière franco-espagnole, au point d’entrée de Biriatou (Pyrénées-Atlantiques).
Ces organisations mettent en cause « le contrôle indiscriminé des camions réalisé par la gendarmerie française » qui n’utilise que deux des 12 portiques d’accès au territoire français, « provoquant des queues kilométriques sur le territoire espagnol ».
Les démarches amiables n’ont eu aucun effet selon ces organisations, qui estiment que l’action des autorités espagnoles a été insuffisante jusqu’ici. Selon les chiffres fournis par l’organisation patronale FITRANS, obtenus auprès du Centre de gestion de trafic du pays basque, 3,6 heures seraient ainsi perdues en moyenne chaque jour. Les queues atteignent en moyenne 4,3 km/jour, avec des pointes d’une vingtaine de kilomètres lors de certains jours fériés en France. Le bilan économique n’en est pas moins lourd avec des pertes estimée
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