L’ex-Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, est un homme ambitieux pour l’UE. À peine installé aux commandes de la présidence de la Commission, il a proposé le 26 novembre la création d’un Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS) avec 21 Md€ de fonds de la Commission et de la Banque européenne d’investissements (BEI). L’idée est de déclencher, grâce à des effets multiplicateurs, un volume global d’investissements publics et privés de 315 milliards d’euros. Trois critères incontournables sont retenus : les projets doivent offrir une perspective de rentabilité, s’inscrire dans des priorités européennes (énergie, numérique, transport, recherche). Ils doivent avant tout être mis en œuvre dans les meilleurs délais afin d’avoir un impact sur la relance économique : projets routiers, ferroviaires et portuaires.Une « task force », mandatée par les ministres de
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