L’idée de bonus-malus sur les contrats courts, qui fait actuellement l’objet de discussions houleuses entre patronat et syndicats, hérisse les entreprises d’intérim. Le taux de cotisation des entreprises pourrait être modulé en fonction du nombre de ruptures de contrat de travail rapporté à l’effectif de chacune d’entre elles. Plus une entreprise aurait recours aux ruptures de contrat de travail pendant une année, plus elle paierait des cotisations élevées à l’assurance chômage. Or, pour les entreprises de travail temporaire, l’intérim participe à l’intégration et conduit même souvent à un CDI. « L’intérim a un niveau d’activité qui se contracte quand il y a moins de croissance économique, conteste Vincent Girma. Inversement, quand il y a de la croissance économique, l’activité d’intérim monte. Cela d
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