« Les formations constituaient un besoin latent pour la branche »

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L’O.T. : Quels bénéfices les entreprises ont-elles tirés de l’instauration des formations obligatoires ?

LOÏC CHARBONNIER : La mise en place des formations obligatoires a constitué un élément structurant pour notre secteur professionnel. Avant 1995, on passait son permis puis on se lançait en apprenant sur le tas. Le nombre d’accidents sur les routes était alors assez considérable. L’intégration d’un débutant demandait, par ailleurs, une grande organisation pour les entreprises, même si les transporteurs disposaient de plus de flexibilité et de temps car les impératifs de productivité n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. Le socle minimum de la Fimo garantit un certain niveau pour les conducteurs qui arrivent dans le métier, ce qui constitue un souci en moins pour l’entreprise. La profession – patronat et syndicats – est à l’origine de l’introduction des formations obligatoires après les mouvements du début des années 90. Elles ont été initiées par le contrat de progrès de 1994 qui soulignait le besoin latent pour le secteur de professionnaliser le conducteur.

Les formations ont-elles rapidement été demandées par les entr
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