DOMINIQUE RIQUET : Je pense que le dossier du cabotage va rester en l’état parce que la Commission ne parvient pas à résoudre le problème du détachement des conducteurs routiers. D’une part, la France comme l’Allemagne ont pris des mesures spécifiques pour lutter contre la fraude au détachement. Ces deux États sont favorables à la révision de la directive détachement initiée par Marianne Thyssen, la commissaire européenne chargée de l’emploi. D’autre part, les Pays d’Europe de l’Est (Visegrad), emmenés par la Pologne, réclament un statu quo en matière de détachement. Ils ont sorti le « carton jaune » début mai, une procédure instituée en 2009 qui permet de contester un projet de directive (voir encadré).
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