L’État veut une réforme à grande vitesse

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Le gouvernement entreprend une bataille avec les syndicats, sur fond de « bons résultats » de l’entreprise ferroviaire.

Deux mois de concertation et trois mois de débat parlementaire pour boucler le dossier réforme ferroviaire d’ici l’été, par ordonnances. Le calendrier du Premier ministre a l’air bien fixé. Pas d’appel à la grève pour l’heure, les syndicats (CGT, Unsa, SUD Rail, CFDT) renvoient au 15 mars leur décision d’une grève, en fonction des premières réunions de concertation, démarrées le 1er mars. La ministre des Transports, Élisabeth Borne(1), inscrit trois thèmes dans les discussions : les conditions de l’ouverture à la concurrence (dont le calendrier et les garanties à apporter aux cheminots en cas de transfert à un concurrent), l’organisation de la SNCF et le calendrier de l’arrêt du recrutement au statut de cheminot.

Réforme de la réforme

Mais quelle est l’urgence de lancer une réforme de la SNCF aujourd’hui ? Balayée donc la loi 4 août 2014, entrée en vigueur le 1er janvier 2015 ? Pour rappel, son objectif était de moderniser en profondeur l’organisation du système de tra

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