Aujourd’hui, 16 taxes différentes pèsent sur l’immobilier d’entreprise dont les sites logistiques. L’Afilog attend plus de cohérence et de simplification du gouvernement et des collectivités locales. Trois dossiers sont notamment sur les bureaux de l’association et vont être présentés dans le cadre de la prochaine loi de Finances. Le premier concerne la requalification des bâtiments logistiques et commerciaux en bâtiments industriels du seul fait de la présence de forces motrices. Le changement entraîne une surtaxation pouvant aller de + 30 % à + 200 %. « Le gouvernement s’est engagé sur un moratoire mais celui-ci n’est pas respecté par toutes les collectivités », souligne Diana Diziain, directeur délégué de l’Afilog qui a sollicité le ministre de l’Action et des comptes publics, Gérald Darmanin. L’association a procédé à un recensement des sites concernés. Par ailleurs, elle réclame une aide fiscale pour la rénovation des sites, notamment lorsque des travaux de démolition/reconstruction sont nécessaires. « Nous souhaitons par exemple, une exonération de la taxe sur l’aménagement de surfaces additionnelles », explique
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