Le gouvernement, via le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a annoncé son projet de confier les opérations de contrôle de la vitesse des automobilistes à des sociétés privées. Lesquelles utiliseront des radars mobiles embarqués sur des véhicules. L’OTRE voit dans ce projet l’ambition pour le gouvernement de se constituer « une machine à cash », laquelle sanctionnerait également les petits excès de vitesse des automobilistes au rang desquels figurent des conducteurs professionnels. « Cela signifie pour ces conducteurs un risque accru de perte du permis de conduire par cumul d’infractions mineures non génératrices d’accidents. C’est en quelque sorte l’application d’une double peine pour le conducteur routier », estime Jean-Marc Rivera, le secrétaire général de l’OTRE, laquelle dénonce « un racket organisé ». L’organisation prône la mise en place d’« une vraie police d’État de la route cherchant à sanctionner les pratiques dangereuses ». Elle appelle au recentrage des brigades motorisées de la Gendarmerie et de la police sur les missions de sécurité routières.
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