L’intuition de l’ex-ministre délégué chargé des Transports était bonne. À l’automne 2013, Frédéric Cuvillier avait inscrit à l’ordre du jour du plan d’accompagnement du TRM, un volet spécifique qui est passé quasi inaperçu : la moralisation des bourses de fret. Louable intention de la part d’un ministre qui, depuis, a quitté le gouvernement. Si cette piste de réflexion reste d’une brûlante actualité, il demeure difficile de savoir si son successeur, Alain Vidalies, marchera sur les brisées du maire de Boulogne-sur-Mer. Force est de constater que les pratiques tarifaires sont de plus en plus délirantes. À l’instar de ce nouvel entrant sur le marché des bourses de fret, Lardi Trans, opérateur ukrainien dont le siège social est situé à Donetsk. « Les utilisateurs qui font appel à Lardi Trans peuvent payer leur fret en espèces, observe Patrice Bouvet, enquêteur spécialisé auprès du cabinet éponyme
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