Mark Maierl est du genre à voir le verre à moitié plein. À la tête de la PME « Spedition Maierl » (43 PL), située sur le port de Nuremberg, le quinquagénaire aborde l’année 2017 avec confiance. « L’an dernier, nous avons gagné un peu moins en réalisant un peu plus de chiffre d’affaires, remarque-t-il sans donner de détails. Rien de trop grave et je pense que ce sera à peu près pareil l’an prochain ! » Pourtant, sa société perd régulièrement des marchés, en raison de la concurrence des transporteurs est-européens. « Environ 10 % des commandes nous passent sous le nez parce que leurs salaires sont au moins 20 % moins élevés. Venez sur les parkings du port de Nuremberg le week-end et vous comprendrez : ils sont pleins de routiers slovaques ou roumains qui mangent dehors et campent dans leur camion. » Que faut-il attendre de Bruxelles dans ces conditions ? « Honnêtement rien du tout », répond Mark Maierl, en tournant avec envie ses re
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