JEAN BIZET : Tout d’abord le cabotage. Il s’agit de passer de 7 jours sur le territoire d’un pays d’accueil et 3 opérations de transport hors du cadre de la directive sur le travail détaché à 5 jours avec autant de livraisons qu’on souhaite. En compensation de cette libéralisation, le transporteur se verra imposer toutes les règles de la directive générale sur le détachement de travailleurs au cours de la période de cabotage. Laquelle sera calculée sur 4 semaines avec un repos normal de 45 h d’affilée dans le pays d’origine et des repos hebdomadaires de 24 h (dans les pays étrangers). Le second sujet de discussion porte sur la définition du temps de repos et l’interdiction du repos hebdomadaire en cabine. Je crois qu’un repos en cabine va être accordé si les conditions sont décentes et si le véhicule est à l’arrêt et stationné sur une aire dédiée. Troisième point, la lutte contre la fraude se base sur une liste d’exigences administratives et de mesures de contrôle que la Commission veut fermée (l
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