« Nous sommes prudemment optimistes »

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L’Officiel des Transporteurs : Avec ses 5 100 salariés, Hoyer est présent dans 80 pays à travers le monde. Six ans après la crise, quels jugements portez-vous sur vos marchés domestiques et à l’étranger ?

THOMAS HOYER : L’environnement global est toujours positif même si les taux de croissance restent faibles. Mais même en Chine, les arbres ne poussent pas jusqu’au ciel. Et si la concurrence est rude, il ne dépend que de nous d’être les meilleurs. Donc nous sommes prudemment optimistes. L’Europe n’a pas les taux de croissance de l’Asie, mais c’est notre marché d’origine, nous y sommes chez nous. C’est un marché que nous connaissons bien et c’est pourquoi il faut continuer à y investir. Moi, je suis un Européen conservateur. Je me refuserai toujours à dire qu’il faudrait tout doucement commencer à y éteindre les lumières. On doit rester en Europe.

Depuis 2012, Hoyer a pourtant décidé de renforcer ses activités internationales en Russie et en Turquie. Pourquoi dans ces deux régions ?

T. H. : Nous étions présents depuis longtemps en Russie mais nous y sommes désormais installés avec nos propres bureaux et notre propre parc de vé

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