La clause de sauvegarde, dite « backstop », destinée à conserver l’union douanière et empêcher le rétablissement d’une frontière physique entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, aura-t-elle raison de l’accord sur le Brexit ? C’est la question que se posent les parties prenantes du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne tant cette problématique cristallise les inquiétudes des députés britanniques, qui ont massivement rejeté l’accord que Theresa May, la Première ministre, avait âprement négocié avec l’UE. De son côté, l’UE a fait savoir qu’elle n’avait aucunement l’intention de revenir sur ce backstop ayant fait l’objet de vives discussions avant d’aboutir à un compromis. Les parties se trouvent donc face à un statu quo à un mois de la date fatidique de la sortie du Royaume-Uni fixée au 30 mars. Chacune prépare les acteurs économiques à affronter le scénario qu’ils redoutent le plus : le no dea
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