Depuis la fin 2019, la France dispose de 2 000 km de routes communicantes, équipées d’appareils de bord de routes capables d’échanger des informations avec des véhicules connectés. Ce déploiement a démarré en 2014 dans le cadre du projet européen Scoop destiné à jeter les bases du transport intelligent coopératif. L’Hexagone dispose de cinq sites : la région Ouest (périphérique de Nantes et les axes reliant Nantes à Saint-Malo), l’Île-de-France (A86 et francilienne), la rocade de Bordeaux, 70 km du réseau secondaire en Isère et l’autoroute A4 Paris-Strasbourg. Des antennes spéciales, à un millier d’euros pièce, permettent aux véhicules équipés d’envoyer des alertes ou de les recevoir. Ils doivent à cet effet être dotés de capteurs capables de détecter des événements (route glissante, choc, freinage brusque, etc.) grâce aux données transmises par l’ABS, les pneus connectés ou le déclenchement d’un airbag. Les informations sont ensuite transmises par le biais d’un boîtier aux autres véhicules situés en amont (V2V, « véhicule à véhicule ») ainsi qu’au gestionnaire d’infrastructures (V2I, « véhicule à infrastr
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