Deux mille euros par heure : c’est ce que peut facilement coûter à l’entreprise une panne au bord de la route avec transfert de la marchandise vers un autre camion. Des intervalles de révision trop rapprochés, des pièces d’usure hors de prix ou des interventions compliquées grosses consommatrices de main-d’œuvre, et c’est encore la marge qui est grignotée. Aujourd’hui, les transporteurs doivent impérativement trouver le bon équilibre entre la fiabilité du matériel, sa « maintenabilité » et aussi sa durabilité et sa robustesse, qui garantira un prix de revente correct.
Pour faire le bon choix, David Bray à la tête des Transports Bray à Méricourt dans le Pas-de-Calais (12,5 M€ de CA, 100 tracteurs et 115 salariés) a réalisé lui-même en fin d’année dernière un test grandeur nature d’un mois pour comparer les 7 marques présentes sur le marché (Scania, Mercedes,
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