Le Livre noir de la palette est toujours d’actualité. Rédigé par l’Union nationale du transport frigorifique, cet ouvrage dénonçait déjà, en 2011, le poids de la gestion des palettes, qui alourdit le sac-à-dos des transporteurs. Huit ans plus tard, la situation n’a pas vraiment changé. Bon nombre de transporteurs endossent encore le coût de la gestion des palettes, comme l’a constaté Pierre-Édouard Robert. Cet ancien salarié d’un grand groupe de BTP a été conduit à prendre la direction, il y a deux ans et demi, de TMF Transports à Servian (Hérault), la PME de sa belle-famille. L’entreprise compte dix agences en France et 230 ensembles routiers frigorifiques. « J’ai découvert à cette occasion que la gestion des palettes avait un impact écologique et économique hallucinant, s’exclame Pierre-Édouard Robert. Depuis une bonne dizaine d’années, les transporteurs subissent cette situation qui démobilise les
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