6 HEURES, ce froid lundi de novembre. Julien Sayoud, conducteur, quitte le Centre de distribution urbaine Pure (voir L’OT 2775, du 6 mars 2015), à quelques rues du vieil Annecy. Il assure, pour l’un des partenaires du centre, l’une des trois collectes hebdomadaires de biodéchets dans une douzaine de restaurants. « À cette heure, ça roule bien », explique le jeune homme en engageant avec habilité son véhicule (3,5 t thermique, Euro 6) sous la porte Saint-Clair. Pas le temps de s’attarder. À chaque station, il récupère quatre à dix seaux pleins de restes alimentaires (40 ce jour-là), les range dans le camion et replace des récipients vides à l’attention des restaurateurs. Puis il reprend sa tournée, sort des zones piétonnes, y entre à nouveau, contourne des travaux, repart dans des rues plus l
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