Une vente de navires polémique, un redressement judiciaire fatal, des emplois perdus… Ce cocktail a fait exploser la colère des salariés de la Scop SeaFrance qui exploite la compagnie MyFerryLink. Le 30 juin, des marins ont mis leur menace à exécution et ont bloqué l’accès au tunnel sous la Manche et au port de Calais, perturbant l’activité de centaines de transporteurs routiers.
La veille, le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer a refusé à la Scop SeaFrance la reconduction pour deux mois des contrats de location demandée par les administrateurs judiciaires. Cette requête était destinée à prolonger les négociations avec les différentes parties afin d’améliorer les plans de cession, et de préserver au mieux les emplois.
Le même jour, Eurotunnel, propriétaire des navires Berlioz et Rodin, a confirmé que les contrats d’affrètement avec la
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