Avec l’inscription du financement par l’État d’une partie du CFA dans le projet de loi de finance 2021, le dispositif se trouve sécurisé jusqu’en 2022. L’engagement du maintien de financement jusqu’en 2023 prononcé l’année dernière par Jean-Baptiste Djebbari, alors secrétaire d’État aux Transports, n’est ainsi pas remis en cause. Mais le financement des rentes des conducteurs qui font valoir leur CFA encore aujourd’hui pose question : « On fait encore partir des gens et ceux qui partent peuvent bénéficier du CFA pendant cinq ans, rappelle Thierry Douine, président de la CFTC Transports. Nous n’avons pas de réponse claire du gouvernement sur ce sujet. »
La participation de l’État n’est pas la seule problématique à l’équilibre de son financement puisque le CFA avait fait l’objet d’un accord temporaire mais urgent en juillet pour équilibrer son budget qui accusait un déficit global de 37,4 millions d’euros, en conséquence notamment d’une hausse significative des entrées dans le régime depuis 2017 et de l’augmentation des taxes. Un système de décote/surcote a été instauré sur la rente perçue p
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?