« Un niveau de sûreté élevé est déjà notre quotidien »

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Fabricant de produits phytosanitaires, le groupe Bayer a déjà mis en place, sur ses sites industriels français, des mesures de sûreté complémentaires à celles qui lui sont imposées par l’État. Des contraintes qui s’imposent également à ses prestataires transport.
L’Officiel des Transporteurs : Le contrôle d’accès à vos sites est-il renforcé depuis les attentats de ces derniers mois ?

GÉRARD ROELAND : En tant que représentant de sites Seveso (seuil haut), j’ai participé, le 17 juillet dernier, à une réunion sur la sûreté organisée par le gouvernement. Certains industriels présents ont annoncé la mise en place de mesures supplémentaires de sûreté. Au sein de Bayer, ces mesures constituent déjà notre quotidien. Le plan Vigipirate n’est pas, dans le contexte actuel, au niveau « attentat », mais il nous impose de nous assurer de la solidité de nos dispositifs. En cas d’évolution du contexte, le nombre d’agents de surveillance et celui des rondes et contrôles pourront être augmentés.

La présence sur nos sites d’Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) nous impose déjà que

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