La sûreté et la sécurité sont devenues indissociables des chaînes d’approvisionnement, et sont au cœur des enjeux économiques de la Tunisie. Un défi pour sa jeune démocratie créée au lendemain de la révolution de Jasmin en 2010 comme l’ont montré les événements tragiques de ce premier semestre. Au plan logistique, l’indice logistique de la Banque mondiale reflète les changements intervenus dans le pays. Entre 2007 et 2014, il est passé du 60e au 110e rang, et ses coûts logistiques ramenés à son PIB ont bondi de 15 à 20 %.
Longtemps moteur de son économie avec le tourisme, « les investissements étrangers industriels se sont en parallèle ralentis », relève Simon Pinto, président de Bansard International et, avec eux, ses échanges internationaux. En témoigne en 2014 le trafic roulier du port de Radés et du terminal de La Goulette qui concentrent l’essentiel des flux de r
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