Le stress dû à la peur de mourir n’est pas un sentiment courant dans nos sociétés hyper régulées. Pourtant, c’est le quotidien de certains conducteurs attelés à des citernes toujours sur le point d’exploser. « On se fait souvent très peur », reconnaît Stanislas Baugé, chauffeur au sein du groupe Samat, basé à Vienne (38), spécialisé dans l’acheminement d’hydrocarbures. Concrètement, les risques surviennent du début à la fin du voyage. Au chargement et déchargement, le conducteur n’est à l’abri ni d’une étincelle ni d’un geyser d’essence. Si la sonde chargée de surveiller le taux de remplissage échoue à se déclencher, ce qui arrive sur les vieilles citernes, le conducteur peut se retrouver littéralement douché par les hydrocarbures.
Par ailleurs, pendant le transport, au moindre accident, si la citerne se renverse ou si une fuite survient, c’est la catastrophe assurée. « Sachant que nous sommes au moi
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