UNE PRISE DE RISQUE À GÉRER

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Sait-on vraiment qui l’on recrute ? Telle est la question que se sont posée nombre d’employeurs du TRM après l’assassinat d’un transporteur par l’un de ses conducteurs, en juin dernier en Isère. Depuis, ils n’ont pu que renforcer leurs procédures de sélection et de sensibilisation à la sûreté.

Yassin Salhi, l’auteur de l’attentat du 26 juin 2015 contre le site Air Products de Saint-Quentin-Fallavier (38), était chauffeur chez Colicom. Cette société avait été reprise par ATC, dont le patron, Hervé Cornara, a été assassiné, ce jour-là, par son propre salarié. Cet homme aurait fait l’objet, entre 2006 et 2008, d’une « fiche S » (pour sûreté) puis, en 2011, de notes des services de renseignements sur une suspicion de radicalisation. Mais le savait-on, dans son entreprise ? C’est ce qui a suscité nombre d’interrogations chez les employeurs du TRM. « J’ai immédiatement mis ce sujet à l’ordre du jour d’une réunion du CHSCT », témoigne Michel Chalot, patron des Transports éponymes (67).

Comme tous les professionnels concernés, il sait qu’en matière de sûreté, il faut être modeste. « Qui aurait p

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